Le printemps et l’arrivée des beaux jours signent le retour des oiseaux migrateurs !
Parmi eux, le Chevalier guignette (Actitis hypoleucos), un petit échassier (ou limicole) protégé et quasi-menacé en France, et vulnérable en Auvergne-Rhône-Alpes, d’après la toute nouvelle liste rouge des vertébrés terrestres (parue en mai 2024).
Nos écologues faunistes suivent cette année cette espèce sur un tronçon de l’Isère dans le but d’attester sa reproduction.
D’environ la taille d’un étourneau, cette espèce se reconnaît à sa silhouette ramassée, son vol papillonnant au ras de l’eau, et ses hochements de queue observables quand elle se déplace en marchant ou juste après qu’elle se soit posée.
Le Chevalier guignette niche de préférence sur les berges des cours d’eau en tresse, au lit mobile, profitant de l’existence de bancs d’alluvions (sables, graviers ou galets). Il installe son nid au sol, au sein de la végétation clairsemée ou aux pieds d’arbustes. Celui-ci correspond généralement à une simple dépression creusée par le couple, tapissée d’herbes sèches, et dissimulé dans ou sous la végétation.
Si la saison de reproduction s’étale d’avril à juillet, les couples sont généralement les plus démonstratifs et bruyants vers la mi-avril, à leur retour de migration, débutant aussitôt leurs parades nuptiales et la défense du territoire. Ils deviennent très discrets après la ponte qui a lieu généralement dans la 1ère quinzaine de mai.
Dans le cadre d’une de ses missions, Mosaïque Environnement effectue actuellement des inventaires afin d’étudier la nidification potentielle de cette espèce protégée devant être prise en compte dans un projet de gestion sédimentaire.
Pour ce faire, des points d’observation à la longue-vue seront réalisés jusqu’à l’été et l’envol des jeunes, à raison de deux passages par mois, pour permettre de noter la présence et le comportement reproducteur des individus, voire de localiser les nids.
Nous vous accompagnons dans la réalisation d’inventaires naturalistes dans le cadre de vos différentes études.